
Cet été, l’artiste californien Henry Taylor s’est rendu à Paris où il a aménagé un atelier provisoire avant son exposition ‘FROM SUGAR TO SHIT’ qui inaugure notre nouvelle galerie dans la capitale. Au fil de ses quatre décennies de carrière, Taylor a toujours à la fois adopté et rejeté les principes de la peinture traditionnelle – ainsi que toute étiquette officielle – et associé figuration, peinture de paysage et d’histoire avec le dessin, l’installation et la sculpture. Représentant l’étendue tout à fait remarquable de sa pratique, ‘FROM SUGAR TO SHIT’ présentera de nouvelles œuvres de l’artiste au moment même d’une importante rétrospective consacrée à sa carrière au Whitney Museum of American Art à New York.
À Paris, Taylor s’est inspiré de la sélection inégalée de collections d’art historique, notamment celle du Musée d’Orsay, où il s’est retrouvé entouré par l’œuvre des impressionnistes, des expressionnistes et des fauvistes français qui l’inspirent depuis son enfance. ‘C’est bien de voir les OGs’ [Original Gangsters], remarque Taylor quand nous lui rendons visite dans son atelier de la Bastille, où nouveaux tableaux commencent à prendre forme. ‘Je les appelle les OGs : Bonnard, Manet, et Vuillard… C’est cette histoire-là qui vous fait vibrer.’
Ancrée dans les personnages et les communautés qui lui sont proches, l’œuvre importante de Taylor concerne principalement les rapports entre les personnes et leur incidence sur nos vies. Ici, l’artiste donne un aperçu de son processus, de son séjour à Paris et de la manière dont il a choisi le titre de sa prochaine exposition.

Henry Taylor dans son studio parisien, 2023. Photo: Emir Eralp

Henry Taylor, Blue me, 2022 © Henry Taylor. Photo: Jeff McLane